« Une place à prendre » de JK Rowling

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Il y a quelques mois de cela, en septembre en fait, alors que je surfais sur Amazon, je suis tombée sur la couverture de ce livre, qui a tout de suite attiré mon attention. D’abord de part ses couleurs chatoyantes mais surtout pour le nom de l’auteur : JK Rowling. Je lis donc la présentation de l’éditeur (Grasset) que voici :
Bienvenue à Pagford, petite bourgade anglaise paisible et charmante :
ses maisons cossues, son ancienne abbaye, sa place de marché
pittoresque… et son lourd fardeau de secrets. Car derrière cette façade
idyllique, Pagford est en proie aux tourmentes les plus violentes, et
les conflits font rage sur tous les fronts, à la faveur de la mort
soudaine de son plus éminent notable. Entre nantis et pauvres, enfants
et parents, maris et femmes, ce sont des années de rancunes, de
rancœurs, de haines et de mensonges, jusqu’alors soigneusement
dissimulés, qui vont éclater au grand jour et, à l’occasion d’une
élection municipale en apparence anodine, faire basculer Pagford dans la
tragédie. Attendue de tous, J.K. Rowling revient là où on ne
l’attendait pas et signe, avec ce premier roman destiné à un public
adulte, une fresque féroce et audacieuse, teintée d’humour noir et
mettant en scène les grandes questions de notre temps. 
Vous devez en convenir, ça semble plutôt alléchant et, comme je suis plutôt bon public, je clique et l’ajoute à mon panier. Le pavé de 682 pages arrive quelques jours plus tard, mais vu son épaisseur je me le mets de côté pour être sûre de le lire dans de bonnes dispositions, lesquelles se présentent en novembre. En bonne fan de la saga Harry Potter qui se respecte et admirative devant le style d’écriture et l’imagination de JK Rowling, je m’attaque donc pleine d’optimisme à cet ouvrage. Grave erreur ! Car la curiosité de savoir ce que la « maman » du plus célèbre sorcier au monde avait pu imaginer pour un public plus adulte a vite cédé la place à un ennui intersidéral. Je ne sais pas si mes attentes étaient démesurées ou si je me suis embrouillée toute seule avec la présentation de l’éditeur (« Bienvenue à Pagford, petite bourgade anglaise paisible et charmante« , « Car derrière cette façade
idyllique, Pagford est en proie aux tourmentes les plus violentes », « 
teintée d’humour noir », en gros je m’attendais à un genre de Miss Marple à Wisteria Lane) mais toujours est-il que dès les premières pages j’ai eu du mal à adhérer. La description des différents lieux est interminable, les personnages sont trop nombreux et on s’emmêle vite les pinceaux entre tout ce petit monde, à qui on ne parvient pas vraiment à s’intéresser, tout est monotone, la faiblesse humaine est présentée dans toute sa cruauté tandis qu’une sorte de chape de plomb s’installe, vous donnant presque l’impression d’être oppressé. Au fil des pages, je guettais l’élément déclencheur qui me ferait dire « Ca y est, ça décolle enfin », mais ce moment n’est hélas jamais arrivé, j’ai même eu du mal à aller jusqu’aux dernières pages (d’aussi loin que je me souvienne pour la première fois de ma vie), macabres à souhait. Bien évidemment, il ne s’agit là que d’une opinion personnelle, pour moi JK Rowling est un auteure de talent qui a juste trop voulu s’éloigner du personnage qui l’a rendu célèbre et en est parti à l’opposé à grands renforts de misère, de violence et de méchanceté. Etait-ce vraiment nécessaire ? Comme dirait Harry Potter, « Evanesco » ! (Formule magique pour faire disparaître définitivement une chose).

Luna63

1 Réponse

  1. Hello. Je suis d’accord avec toi, J.K.Rowling est très talentueuse et son imagination débordante m’a inspirée dans bien des façons. Je n’ai jamais lu le livre dont tu parles, mais peut-être qu’un jour, je tenterais de voir ce qu’elle a voulu montrer au monde à travers cet ouvrage. Merci pour la présentation. 🙂

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