Mes dernières lectures #1

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Depuis que Mam’zelle Lulu est née, je dois avouer que mon rythme de lecture s’est considérablement atténué. Terminée la boulimie de livres et les titres qu’on enchaîne à tour de bras, désormais si je lis deux livres par mois je suis satisfaite. Par contre, si le bouquin que je viens de lire ne m’a pas plu et bah je suis encore plus dégoûtée, arf. Enfin bref, passons, tout ça pour dire que j’essaye toujours de prendre le temps de lire quelques pages par-ci par-là et aujourd’hui j’avais envie de vous parler de mes dernières lectures :

4ème de couverture : Vous avez trois cents amis sur Facebook et quatre cent cinquante followers sur Twitter, mais à quand remonte le dernier dîner en famille où vous avez eu une vraie conversation avec vos enfants ? Le monde va-t-il vraiment s’arrêter de tourner si vous éteignez votre smartphone ? Voilà le genre de questions que se pose Susan Maushart quand elle embarque ses trois adolescents de quatorze, quinze et dix-huit ans dans une cure de déconnexion de tous les médias électroniques pendant six mois. Peu à peu les enfants, « natifs numériques » qui ne se contentent pas d’utiliser les médias mais vivent dans les médias, sont amenés à réfléchir sur leur comportement. Et Susan ne ressort pas non plus indemne de cette expérience qui l’amènera quelques mois plus tard à bouleverser totalement sa vie.

Le pitch de ce livre découvert chez Yolina m’a tout de suite séduite et je n’ai pas attendu longtemps avant de l’avoir entre les mains. Je me considère moi-même comme quelqu’un de plutôt trop connectée et il me tardait de découvrir cette expérience radicale. Je dois avouer que j’ai été assez vite déçue, je m’attendais à découvrir le carnet de bord d’une famille, une sorte de journal intime autobiographique, mais la majeure partie des pages est en fait remplie de statistiques et d’articles. Attention cependant, le livre reste intéressant et fait réfléchir, le style de Susan Maushart est fluide et son analyse très fine, mais il m’a manqué l’aspect authentique, que j’aurais préféré au côté étude sociologique. Par ailleurs, la conclusion m’a laissé sur ma faim. Je ne peux pas vous en dire trop pour ne pas gâcher le plaisir de ceux et celles qui comptent le lire mais disons que je m’étais imaginée des changements différents.

4ème de couverture : Vous pensiez tout connaître de Myron Bolitar ? Détrompez-vous. Après « Sans laisser d’adresse », le maître de vos nuits blanches entraîne le plus célèbre agent des stars dans une enquête diabolique, à la recherche d’un frère disparu depuis seize ans. Une ancienne gloire du tennis harcelée sur le Net. Un groupe de rock mythique aux abonnés absents. Un couple en pleine crise. De douloureux secrets de famille qui remontent à la surface… Chantage, vengeance, meurtres, drogue et rock’n’roll. Et si de beaux mensonges valaient mieux qu’une monstrueuse vérité ?

Harlan Coben est un auteur que j’apprécie beaucoup et dont j’achète toujours volontiers les livres, notamment ceux de la série Myron Bolitar, sachant pertinemment que je vais passer un bon moment (malgré la redondance de certains passages). Dans Sous haute tension, le célèbre agent doit gérer une affaire familiale, qui nous donne l’occasion d’en apprendre davantage à son sujet, tout en enquêtant, comme à son habitude, pour le compte d’une de ses clientes et amie. Le style est rythmé, les intrigues prenantes, l’entourage de Myron est toujours aussi attachant et l’histoire tient en haleine. J’ai passé un agréable moment mais je dois cependant reconnaître que ce titre est un peu en deçà de ses prédécesseurs. En effet, les habituelles pointes d’humour sont presque absentes, certains passages reviennent à chaque tome et finissent par être répétitifs tandis que la fin annonciatrice d’une nouvelle ère nous laisse là aussi sur notre faim. J’attends le prochain avec impatience… et anxiété.

4ème de couverture : Avant même d’avoir cinq ans, Matilda sait lire et écrire, connaît tout Dickens, tout Hemingway, a dévoré Kipling et Steinbeck. Pourtant son existence est loin d’être facile entre une mère indifférente, abrutie par la télévision et un père d’une franche malhonnêteté. Sans oublier Mlle Legourdin, la directrice de l’école, personnage redoutable qui voue à tous les enfants une haine implacable. Sous la plume tendre et acerbe de Roald Dahl, les événements vont se précipiter, étranges, terribles, hilarants…

Une oeuvre de Roald Dahl que je n’avais jamais eu l’occasion de lire. J’aime beaucoup l’univers fantasque du célèbre auteur pour enfants et je n’avais pas vraiment d’appréhension avant de commencer Matilda. Aucune inquiétude à avoir, ce livre est un vrai bijou, drôle et émouvant à la fois. Quelle injustice pour cette petite fille si intelligente d’avoir des parents bêtes comme leurs pieds et une directrice tellement méchante. Mais quel plaisir de la voir se jouer d’eux et être soutenue par sa gentille institutrice. Roald Dahl a un réel talent pour créer des situations rigolotes, fantastiques, ironiques et cocasses qui passionnent et font rêver. Par ailleurs, les illustrations de Quentin Blake parsèment abondamment les pages et leur donnent vie de manière incomparable. Un divertissement intelligent, un livre universel et intemporel.

Edit : Je dévore actuellement les livres de la série « Erica Falck et Patrik Hedström », de Camilla Läckberg. J’ai déjà achevé La Princesse des glaces et Le Prédicateur et j’en suis au troisième titre, Le Tailleur de pierre. Un grand merci à Cleophis pour cette fabuleuse découverte, je vous en reparle bientôt.

Luna63

11 Réponses

  1. Merci pour cet article, j'hésitais à acheter "pause", cest fait je l'achèterais pas! Les Lackberg sont géniaux…moi aussi plein de livres dans la wishlist et pas le temps argh! Vivement les vacances…

    • Ah oui les Lackberg j'ai vraiment hyper accroché, c'est bien écrit, pas prise de tête, fluide, prenant, bref un régal. J'ai proposé à Mazémalo de lui prêter Pause, si ça t'intéresse je peux te l'envoyer quand elle l'aura lu et tu me le refileras quand tu auras fini. 🙂

    • Oh bah tu sais Clémentine a 17 mois et ça ne fait pas très longtemps que j'ai repris. Et puis c'est vraiment quelques pages par ci par là et je n'ai qu'une seule Lulu alors je comprends parfaitement que ça soit dur dur pour toi. Courage, pense au moment où tes garçons seront plus grands et où tu liras un bon livre en sirotant un verre. 🙂

  2. Matilda ça été une de mes premières "vraies" lecture quand j'étais gosse et surtout celle qui m'a fait aimé les livres. Un vrai bijou comme tu le dis si bien et abordable pour les jeunes lecteurs en herbe ^^

  3. J'ai mis le livre de Susan Maushart dans ma liste, par contre je n'ai jamais accroché à Harlan Coben. Roald Dahl est le meilleur auteur pour enfants, tu ne pouvais être que séduite 😉
    Ravie de voir que la saga Camilla Läckberg te plaît, à ce train là, tu vas me rattraper!

    • Roald Dahl j'aime déjà beaucoup mais pour je ne sais quelle raison je n'avais jamais lu Matilda. Voilà une grosse erreur rattrapée. Camilla Lackberg je suis archi fan et je les dévore, je lis même dans le noir à la lumière de la télé quand tout le monde dort. 🙂

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